En s’appuyant sur un coût moyen de rénovation de 1029 €/m², une étude récente montre que les investisseurs locatifs s’en sortent parfois à moindre coût en misant sur le neuf.

Autres temps, autres mœurs. Si la hausse des taux d’intérêt a durablement bouleversé le marché immobilier, il en va de même avec l’impact du DPE (diagnostic de performance énergétique). Surtout lorsqu’il est question d’investissement locatif. Pour pouvoir continuer à mettre en location un logement sur le long terme, il faut bien souvent procéder à une coûteuse rénovation thermique. Cet élément n’a pas échappé à la plateforme d’investissement locatif Maslow.immo. Et ce, d’autant plus qu’elle est spécialisée dans le neuf et dans l’ancien récent, là où bon nombre de ses concurrentes travaillent exclusivement sur l’immobilier ancien.

«Nous constatons depuis la rentrée de septembre que si la volonté d’acheter de nos clients est toujours là, le budget a changé au vu de la crise de financement et des faibles baisses de prix, explique Pierre-Emmanuel Jus, directeur délégué de Maslow. Ils privilégient l’emplacement, la facilité à louer et l’absence de travaux. Ces derniers leur font peur dans l’ancien mais ils pensent la plupart du temps que le neuf sera trop cher.» Certes, les coûts de construction ne devraient pas fléchir ces prochains temps et il est actuellement difficile de trouver des programmes neufs disponibles. Mais sur ceux qui sont encore à vendre, il est vrai que les promoteurs sont actuellement prêts à accorder des ristournes. Et même dans des conditions de marché «normales», la rénovation de l’ancien peut peser très lourd dans le prix total.

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