Dans les métropoles, l’appétence des acheteurs a diminué au début de l’année, le rythme de transactions était moins frénétique et les prix ne progressaient plus. Depuis le printemps, la conjoncture a changé: le nombre de ventes chute et les tarifs baissent.

Depuis le printemps, le marché immobilier de toutes les grandes métropoles marque le pas. Le retournement de conjoncture, qui survient après une période d’euphorie totale, est assez notable. «L’afflux de demandes postconfinement a fait grimper des prix déjà élevés, maintenant que les conditions de financement sont moins favorables, les acheteurs sont très regardants et mûrissent leurs projets», constate Clément Chaillet, directeur de Guy Hoquet Nansouty à Bordeaux.

Dès janvier, une baisse notable du volume de transactions a été constatée et elle n’a fait qu’augmenter entre mars et septembre. Cette tendance se retrouve dans tous les grands centres urbains, mais est plus marquée dans certaines villes. Ainsi, à Bordeaux et à Lyon, deux métropoles où les prix avaient atteint des sommets, le choc est plus violent qu’à Marseille et à Nice, où des ventes se réalisent un peu plus rapidement.

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