Depuis plusieurs mois, le marché est favorable aux acheteurs, à condition qu’ils soient solvables, bien renseignés et pas trop gourmands.

Pour tous ceux qui peuvent accéder à la propriété parce qu’ils ont la possibilité de souscrire un crédit ou peuvent acheter comptant, la conjoncture immobilière actuelle est très favorable.

Les prix en baisse et le manque d’acheteurs solvables débouchent sur des possibilités de négociation par rapport au prix annoncé. « Les acheteurs se sentent en position de force et nous assistons à des offres très agressives, qui sont parfois de 20 % au-dessous du prix annoncé », témoigne Jérôme Quentel, directeur du développement de l’agence immobilière Vaneau Luxury Real Estate. Même si la vente ne se fait pas forcément à un prix aussi bas, le rabais peut aller jusqu’à 10 %.

Pour autant, la marge de négociation dépend du marché local. « Le Sud résiste : Marseille ou Nice sont toujours demandées et les prix n’y baissent pas », indique, par exemple, Thierry Vignal, cofondateur de Masteos. Même chose pour certaines villes en région parisienne comme Antony (Hauts-de-Seine), à proximité du parc de Sceaux, où les prix réaugmentent (+ 2 % selon Meilleurs Agents) depuis trois mois. Mais, dans d’autres secteurs, notamment à Paris intra-muros, qui a baissé de 4 % en un an, la négociation sera plus facile.

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