Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, les banques sont de plus en plus attentives à la qualité énergétique des biens. Cette dernière serait même désormais, pour certaines d’entre elles, un critère d’octroi.

On constate d’ores et déjà que, certaines banques, lors de l’achat d’un bien avec un DPE F ou G pour une résidence principale, demandent 10 % d’apport supplémentaire ou acceptent d’accorder le prêt uniquement si une enveloppe de travaux est prévue, ou si un prêt travaux est intégré dans le financement, ce qui peut peser sur l’endettement. Sur ce type de biens peu performants, certaines banquent ne financent pas plus de 90 % de la valeur du bien… », explique Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer.

Les raisons d’une telle méfiance ? Selon les Notaires de France, les écarts de prix entre une maison F ou G et un bien D allaient déjà, en 2021 et en fonction des régions, de 5 à 20 %. Or, depuis plusieurs mois, les réseaux d’agences immobilières constatent des décotes de prix encore plus importantes sur ce type de biens, qui peuvent aller jusqu’à 30 %. En cas de revente contrainte, si des travaux de rénovation énergétique n’ont pas été faits, il existe donc un risque de baisse des prix dans les années à venir et donc éventuellement d’incapacité à solder le crédit immobilier.

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