Après sept années de hausse incessante de l’immobilier ancien en France, les prix n’ont progressé que de 0,5 % au deuxième trimestre. Un probable prélude à un repli.

Les années folles sont terminées, on va passer à un autre paradigme de l’immobilier." L’analyse émane d’Elodie Frémont, la présidente de la commission statistiques immobilières des Notaires du Grand Paris, à la lecture de l’indice Notaires-Insee publié ce jeudi 7 septembre. Celui-ci, qui fait référence pour son exhaustivité, fait état d’une hausse de 0,5 % sur un an des prix en France (hors Mayotte). Soit un très net coup de frein depuis la mi-2022. De 6,8 % au deuxième trimestre 2022, la hausse a reculé à 6,4 %, 4,6 %, 2,7 % et à présent 0,5 %.

Les causes sont multiples, mais la principale est la flambée des taux d’intérêt, qui ont renchéri le coût des crédits, souligne auprès de l’AFP Elodie Frémont : "Désormais, il faut épargner, ou en tout cas faire des apports conséquents, pour que le dossier de crédit puisse même être instruit, on ne parle même pas de son succès à la sortie."

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