Toutes les agences immobilières ne parviennent pas à faire face à la baisse d’activité. Selon le groupe Altares, qui recense les défaillances d’entreprises, elles comptent parmi les secteurs « les plus fragilisés » : 192 ont baissé le rideau au premier trimestre (+ 96 % sur un an), un niveau « au plus haut depuis début 2015 ».

Pendant cinq ans, entre 2017 et 2021, nous recevions une vingtaine de demandes par jour de la part d’acquéreurs à la recherche d’un bien immobilier. Aujourd’hui, si on en a deux, c’est déjà beaucoup. » Hanane Zineddaine, directrice de l’agence immobilière L’Adresse du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), à quelques encablures de la porte d’Italie, constate que le téléphone ne sonne quasiment plus. Alors que les maisons aux portes de Paris, bien rares, partaient « tout de suite » du temps du boom immobilier, elles restent aujourd’hui en vitrine « trois ou quatre mois ».

« Notre agence s’en sort, car, même si on fait peu de ventes, elles concernent de grosses demeures. Les commissions sont donc élevées », explique Mme Zineddaine. Ayant connu la crise immobilière de 2008, elle a aussi « épargné pendant les années folles » et dispose d’une « très bonne trésorerie ». Enfin, elle propose un service de gestion locative, activité récurrente de nature à stabiliser les revenus.

Lire l'article cliquez-ici