Depuis un an, nous la voyons venir. Depuis un an, elle s’annonce pour mettre progressivement fin au dispositif, prévue en 2024 : la réduction de l’optimisation fiscale Pinel. Une fois encore, la loi encourageant l’investissement dans l’immobilier neuf se transforme, régressant son avantage fiscal. Continuera-t-elle à rencontrer son public après une pareille évolution ? Rien n’est moins sûr, clament certains. Oui mais pas si vite… Pour Nicolas Le Febvre, associé fondateur du groupe Euodia, tout dépend de la façon dont nous considérons le Pinel : un placement immobilier ou un pur produit de défiscalisation ? Telle est la question !

Si la loi Pinel demeure, les taux de réduction qu’elle propose baissent : selon la durée de location, les voilà ramenés à 17,5%, 15% ou 10,5% en 2023. Ils tomberont encore en 2024 (14%, 12%, 9%).

Le principe, quant à lui, n’a pas bougé : plus vous vous engagez longtemps dans le dispositif, plus l’optimisation fiscale est élevée. Les durées d’engagement s’étalent de 6 à 9 ans, renouvelables une ou deux fois trois ans (la limite étant de 12 ans au total). Le Pinel impose également d’investir dans un logement neuf placé dans une zone où l’offre locative est insuffisante.

Pour chaque zone sont fixés des plafonds de loyers et de revenus des locataires. Des plafonds revus tous les ans au printemps. Autre condition : le logement doit être loué à titre de résidence principale, même à un descendant ou un ascendant.

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